The Promised Neverland t.01 : une mise en bouche intéressante !

The Promised Neverland t.01; par Kaiu Shirai & Posuka Demizu
Publié chez Kazé, 2018

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Emma, Norman et Ray coulent des jours heureux à l’orphelinat Grace Field House. Entourés de leurs petits frères et soeurs, ils s’épanouissent sous l’attention pleine de tendresse de « Maman », qu’ils considérent comme leur véritable mère. Mais tout bascule le soir où ils découvrent l’abominable réalité qui se cache derrière la façade de leur vie paisible ! Ils doivent s’échapper, c’est une question de vie ou de mort !

 

 

Vu l’intensité médiatique autour de ce titre depuis des mois (il existe même un site dédié à la série), j’étais fermement décidée à mettre la main dessus dès sa sortie et j’ai eu bien raison -d’après mon libraire- ! En revanche difficile d’en parler correctement sans prendre le risque de tout spoiler…

On peut dire que ce premier tome lance efficacement l’intrigue, puisque le lecteur est happé dès les premières pages par cette histoire sombre et dérangeante, l’ambiance horrifique étant d’ailleurs contrastée par la naïveté et l’innoncence des enfants présents. Si quelques indices sont dissimulés dans le premier chapitre quant à la nature du fameux secret, je ne m’attendais pas du tout à cette révélation !
Le mangaka regorge de bonnes idées et sait jouer avec nos nerfs : le rythme effréné de ce premier opus annonce une attente infernale en vue des prochains tomes !

Dans une ambiance anxiogène au possible, c’est une véritable course contre la montre qui s’engage pour Emma, Ray et Norman : ils ont deux mois pour s’échapper de Grace Field House, ou ils mourront.
Très charismatique et attachant, le trio compte parmi les enfants les plus âgés et futés de la structure. Chacun va ainsi apporter une compétence différente, mais complémentaire à ses camarades dans la plannification de leur fuite : Norman, fin stratège, est un peu le génie de l’orphelinat, Ray fait preuve d’un grand sens de l’observation de beaucoup de sang-froid, tandis qu’Emma, plus sentimentaliste, compense par son agilité hors-norme.

Attention, « Maman » n’est pas en reste pour autant ! Glaçante de self control, cette mère de substitution est la reine du poker face ! 

Quant à Posuka Demizu, elle insuffle aux enfants des bouilles rondes et innocentes qui tranchent parfaitement avec l’horreur des « démons ». Le charadesign est très bon et le détail des expressions faciales douloureux de réalisme !

☞ Annoncée comme « la » série révélation de l’année The Promised Neverland se démarque de la production actuelle. Nulle magie ou personnages contrôlant des supers pouvoirs ici, le trio de héros ne peut compter que sur leur intelligence pour parvenir à sauver leur peau ! L’intrigue complexe, l’écriture efficace et les nombreux faux semblants font de ce titre un début de série très enthousiasmant dont on attend impatiemment la suite !

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7 réflexions sur “The Promised Neverland t.01 : une mise en bouche intéressante !

  1. Coucou
    Je suis d’accord avec tout ce que tu as dit. Eh oui, difficile d’en parler sans spoiler, mais franchement c’est une pépite. Je crois que je n’avais pas lu de manga à l’ambiance si dérangeant /glauque/oppressante depuis Monster. Les personnages ici sont superbement travaillés et vivement la suite (je n’ai pas regardé combien de tomes sont prévus tant je le voulais!)

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    • N’ayant pas une culture manga très étendue (j’ai commencé à vraiment m’y mettre l’an dernier, c’est tout), je suis mal placée pour comparer la série à d’autres (mais j’idolâtre Naoki Urasawa <3). Mais effectivement, The Promised Neverland me semble très très prometteuse !

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