C’est le 1er, je balance tout ! #4

Créé par Julia, du blog Allez vous faire lire, ce rendez-vous mensuel a (un peu) vocation à proposer une alternative au fameux « C’est lundi que lisez-vous ? ».

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1. Top & flop du mois

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Force est de constater que ce mois-ci, je n’ai lu QUE du jeunesse, et qu’on trouve beaucoup de bande dessinée dans ce bilan ! Ça s’explique par le fait que j’assure l’intérim sur ce rayon, à cause d’une collègue malade depuis plusieurs mois. Et comme j’aime bien savoir quoi proposer à mes petits lecteurs, je teste 😉 

Mais j’ai quand même avalé quelques romans sur la route, avec notamment trois livres lus en anglais ! (tu sens la fierté pointer le bout de son nez là?)

• Et ma foi, il y avait du bon, du très bon même ! Aucun flop à mentionner au mois de mai : toutes mes lectures m’ont plu dans l’ensemble, même si certaines étaient bien en dessous de ce petit bijou là, qui  est incontestablement mon top du mois, et surtout un énorme et merveilleux coup de cœur !

Je parle bien sûr du fameux roman de Sarah Crossan, Inséparables, paru chez Rageot il y a quelques semaines à peine ! Il fait parler de lui dans les chaumières, et a été traduit par Clémentine Beauvais, dont on connait la sensibilité pour les romans en vers libres depuis la sortie de Songe à la douceur à la rentrée dernière.

Il me tardait de le découvrir, et après quelques jours d’hésitations à base de « Hmm oui, mais alors est ce que je prends la VO ou seulement la VF ?… », j’ai fini par me commander LES DEUX (et oui, carrément, je suis comme ça moi). Et que vous dire à part que c’était un bonheur de lecture et de l’émotion en barre ? Le roman m’a bouleversée, et bien sûr, une chronique arrivera très prochainement par ici.

PS : pour ceux qui, comme moi hésitent beaucoup, sachez que la lecture en VO est très accessible, et que c’est d’autant plus intéressant d’étudier le travail de traducteur fourni par Clémentine pour garder la poésie des mots 🙂 Et puis franchement, suis-je la seule à me pâmer devant la couverture de la VO ? ❤

• Et puis, juste en dessous dans le top, il y a ces trois là :

Le premier, j’en ai parlé juste là : difficile à définir tant il se trouve à la croisée des genres, c’est une histoire de monde parallèle, dans un univers qui peut rappeler le steampunk, sur fonds de physique quantique. Bref, une œuvre pour le moins originale, qui ne rappelle rien de ce qui a déjà été produit dans le domaine.

Il me tardait de découvrir Manon Fargetton dans un style un peu différent de ces romans de fantasy pure. J’ai donc profité de mon passage aux Imaginales pour lui prendre la réédition de son roman de fantastique pour la jeunesse, Le suivant sur la liste –et lui faire dédicacer dans la foulée, soyons fous !-. Très fluide et agréable à lire, émotions et suspense sont au rendez-vous avec cette aventure à vivre à toute allure !

Porteur de messages forts, Dans le désordre met en scène des personnages un peu en marge de la société, qui luttent pour leurs idéaux. A lire, par tous, pour se rendre à l’évidence que notre société peut mieux faire. 

• Dire que j’ai failli oublié Bichon… !

Je ne m’attarde pas trop sur le sujet : cette super bande dessinée de David Gilson a déjà fait l’objet d’une chronique très très positive ce mois-ci. Sachez juste que c’est à lire, que ça aborde des tonnes de sujets, mais surtout l’épineuse question du genre, et que c’est idéal pour militer en faveur du droit à la différence !

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2. Les chroniques des autres

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J’ai un peu honte de l’avouer, mais ces derniers temps, je suis de moins en moins présente sur les réseaux et internet en général. Je prends du temps pour moi (surtout avec le retour des beaux jours !), ce qui me laisse moins de temps pour flâner sur les blogs des copain(s).

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3. Lien adoré (hors chronique littéraire)

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• D’abord, cette vidéo de Margaud Liseuse, dans laquelle elle aborde un sujet intéressant : la taille de nos bibliothèques et le fait de les désencombrer régulièrement -ou non-. Ses propos m’ont interpellée, parce qu’on me fait souvent des réflexions sur le nombre d’ouvrages que je possède, la place que tout ça prend, et le refus catégorique que j’oppose à l’idée de vendre mes livres (rassurez-vous, je m’en débarrasse parfois quand même, via des moyens que cite d’ailleurs Margaud dans sa vidéo).

• J’admets, je triche encore parce que c’est à moitié littéraire, mais je suis tellement nostalgique des fabuleux moments passés aux Imaginales, que je lis et re-relis le compte rendu du week-end par Kin et Kara, du blog Plume de Lune. Et croyez-moi, elles donneraient envie à un régiment entier d’être de la partie l’an prochain ! 🙂

Je ne sais pas vous, mais je suis en amour devant le design de leurs cartes de visite / badges!

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4. Et moi dans tout ça ?

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La phrase suivante résume mon mois entier : JE SUIS ALLÉE AUX IMAGINALES.

Mon « butin » de ces deux jours et demi ❤

J’en suis revenue ravie, les bras chargés de nouveaux livres (non, sans blague ?), le cœur encore tout palpitant d’avoir pu rencontrer certains auteurs, et discuter tranquillement de leur travail.

L’ambiance du festival est excellente : tout le monde y est extrêmement chaleureux, les auteurs se montrent très disponibles, on ne fait pas la queue pendant des heures pour les approcher, et les conférences sont toutes plus intéressantes les unes que les autres (ce qui m’a posé des problèmes de conscience). De plus, même si la manifestation est plutôt orientée vers la littérature SFFF, de nombreux stands extérieurs mettent en valeur le travail d’artisans (tu veux des lunettes steampunk ou de jolis coffret pour ranger les armes de ton cosplay ?), ou d’associations diverses, et c’est gé-nial !

Ce fut aussi l’occasion de croiser quelques copines perdues de vue depuis un moment (plus ou moins) : les supers blogueuses de l’imaginaire Plume de Lune, mais aussi Pikobooks.