La Petite Boulangerie du bout du monde

La petite boulangerie du bout du monde; de Jenny Colgan
Publié chez Pocket
, 2016 – 512 pages
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Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d’une île des Cornouailles. Quoi de mieux qu’un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ?

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La Petite Boulangerie du bout du monde
fait partie de ces livres doudous
, de ceux qui font se sentir bien. Drôle et touchante, l’histoire est celle de Polly, une jeune femme un peu à la dérive suite à la faillite de son entreprise et l’échec de son couple. Ayant besoin de prendre du recul sur la situation, et de se reconstruire, elle décide de s’installer sur Mount Polbearne, une petite île des Cornouailles à peine reliée au continent par une voie d’accès submersible. Là, elle prend du temps pour elle, notamment en se consacrant à son loisir préféré : la cuisson de pains. 
Au fil de rencontres (un apiculteur étranger un peu graou, de chouettes pêcheurs locaux, et un bébé macareux en détresse, entre autres…), elle va se ressaisir et s’épanouir dans ce nouvel environnement.

Je dois dire que l’atmosphère de l’île est très bien rendue, on s’y croit vraiment. Territoire battu par les vents, parfois très isolée suivant les horaires de marées, elle n’en abrite pas moins une communauté soudée (et  qui n’aime pas trop les étrangers, oui, bon…) ainsi qu’un village des plus pittoresques.

Ce roman, à l’image des pains que prépare Polly avec passion, se déguste et exige qu’on prenne son temps pour le savourer. J’ai souvent bavé à l’évocation de ses essais culinaires et des bonnes odeurs de miel et de pain chaud qui s’en dégagent… A noter qu’on peut d’ailleurs essayer de se mettre aux fournils en s’aidant des quelques recettes présentes à la fin du livre !

Quelques longueurs sont quand même à déplorer. Pour moi, la même intrigue aurait pu tenir en bien moins de 500 pages, en supprimant quelques passages superflus, qui n’apportent pas grand chose au schmilblick. Autant j’ai beaucoup apprécié la majorité du livre, autant les 100 dernières pages ont tourné au supplice. Pourquoi avoir gâché l’intrigue à coup d’histoire mielleuse, d’une union peu convaincante et d’inutiles rebondissements ? Et puis, soyons sérieux deux minutes, il y a des éléments que je n’arrive tout bonnement pas à avaler. Notamment le coup de foudre de la copine de Polly avec un millionnaire américain local, véritable tête à claques par dessus le marché ! Dommage, car sans tous ces excès, on y croirait davantage.

Livre feel-good par excellenceLa Petite Boulangerie du bout du monde, n’est pas de la grande littérature, non. Mais l’écriture fluide, l’intrigue simple et pleine de bons sentiments, ainsi que les personnages, tous très attachants, m’ont permis de passer un agréable moment de lecture, et après tout, c’est tout ce qu’on demande à ce genre de livres non ? 🙂 

En bref :
– un roman rafraîchissant 
  – un style simple et efficace
 – des longueurs et quelques clichés inévitables

4 réflexions sur “La Petite Boulangerie du bout du monde

  1. Merci, vous m’avez donné envie de le lire d’autant plus que Jenny Colgan a écrit un de mes livres préférés: recherche andy désespérément

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